A l’inverse de l’apprentissage associatif, que nous développerons ensuite, les apprentissages non associatifs résultent d’un apprentissage inconscient du chien. Il existe par exemple le phénomène d’habituation (à ne pas confondre avec l’habituation en thérapie comportementale).
L’habituation, ici, décrit le fait qu’un stimulus (par exemple, un bruit) répété finira par ne plus être pris en compte par le cerveau du chien, à condition que ce bruit ne soit ni positif, ni négatif ou irritant pour le chien bien entendu. Cela, peut se révéler être un problème si par exemple vous parlez trop à votre chien et que cela n’a aucune signification, ni valeur pour lui, il aura donc tendance à ne plus “entendre” vos paroles par habituation.
Attention, une variante de l’apprentissage non associatif est l’adaptation.
Chez les chiens, ce phénomène est visible dans les activités de détection où, à force d’utiliser son odorat, le chien “grille” en quelque sorte ses neurones olfactifs qui ne sont plus capables de fonctionner, et ce, du fait d’avoir été trop stimulés. Rassurez-vous, cela n’est que temporaire. Ce phénomène d’adaptation sensorielle est visible chez l’humain quand vous fixez une lumière intensément, puis que vous arrêtez de fixer cette lumière, vous aurez une sorte de halo durant quelques secondes.
Une dernière variable de l’apprentissage non associatif est lorsque le chien vit une émotion négative face un stimulus. Si nous reprenons l’exemple du bruit, la répétition d’un bruit stressant ou encore irritant produira un phénomène de sensibilisation et induira un état émotionnel négatif.

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