1 – L’imprégnation

Qu’est-ce que le processus d’imprégnation ?

L’imprégnation, c’est le processus d’identification du chien à son espèce et aux autres espèces qui l’entourent. Elle correspond aux 12 premières semaines de la vie du chiot et se divise en deux périodes : l’empreinte intraspécifique et l’empreinte interspécifique.    

L’empreinte intraspécifique (approximativement les 5 premières semaines) :    

Le chien apprend qu’il est un chien : il s’identifie à son espèce comme étant la sienne, grâce notamment aux comportements de communication. Il s’imprègne  donc de l’espèce qui l’entoure car sa compréhension des codes sociaux n’est pas  innée. Il doit acquérir pendant son développement les comportements propres aux canidés. Oskar Heinroth, en 1910, a été l’un des premiers à observer l’imprégnation intraspécifique sur des oies cendrées. Il a en effet remarqué que les jeunes oies considèrent le premier objet mouvant comme étant leurs parents et elles vont ensuite s’y identifier.   

L’empreinte interspécifique (débute vers 3 ou 4 semaines jusqu’à 12 semaines de  la vie du chiot) :

Cette partie du développement permet au chiot d’apprendre à vivre avec d’autres espèces. Il découvre ce qui l’entoure (sons, objets, humains, etc.). On appelle aussi cette phase empreinte à l’homme car le chiot apprend à vivre avec des humains, apprentissage essentiel pour son futur.     

Ainsi donc, la période d’imprégnation permet au chiot d’apprendre d’une part les codes comportementaux de son espèce (codes sociaux, contrôle de la mâchoire, etc.) mais également, d’apprendre à vivre avec d’autres espèces. Il est donc très important de le stimuler au maximum pendant cette phase, pour qu’il adopte des comportements normaux face aux situations de son futur quotidien.