L’éducation positive plait aujourd’hui et de plus en plus de personnes s’y intéressent. Mais cela a un double tranchant car elle est également la source de nombreux débats entre les professionnels du milieu canin. Nous entendons beaucoup d’avis différents sur le chien et l’éducation positive. Nous allons parler aujourd’hui de 3 idées reçues que nous entendons !
Ils ne travaillent qu’avec des friandises
Une des idées reçues que nous entendons énormément à l’heure actuelle est le fait de ne travailler qu’avec des saucisses tout au long de la vie du chien. Et pourtant cette idée reçue est totalement fausse.
Tout simplement car un chien peut ne pas aimer les friandises et peut aimer être récompensé par d’autres biais comme le jeu, aller jouer avec un copain, sortir de la voiture, etc. La friandise n’est pas l’élément vital de l’éducation positive. En revanche, elle peut être un renforçateur positif très apprécié du chien.
Le chien ne comprend pas notre langage d’humain, c’est à nous de le guider vers ce que nous souhaitons.
Il s’assoit avant d’avoir sa gamelle, il s’arrête et revient vers nous au galop en balade. Le fait de regarder un marcheur avec des bâtons de marche sans rien dire, ou il ignore le chien qui lui aboie dessus à travers un grillage.
Récompenser tous les bons comportements qui nous plaisent et nous semblent adaptés selon nos attentes. Cela va aider le chien à prendre confiance en lui et en son environnement. De plus, cela va développer son autonomie car il reproduira de plus en plus souvent ces comportements étant donné qu’ils auront été associés à quelque chose de positif.
Le chien apprend par mode associatif. Positif, neutre ou négatif. Si quelque chose lui apporte du plaisir, il
continuera. Si cela génère de la crainte ou de la peur, il cherchera à éviter ce comportement. Et c’est aussi simple que ça.
Un chien ne peut pas être payé en billets de banque. Il faut donc se servir de ses intérêts de chiens… Qui sont : nourriture, jouets, odeurs, etc.
Aimeriez vous travailler sans aucun autre retour qu’un « c’est bien » ? C’est une question à se poser sérieusement. Trouvez ce qui plait à votre chien et payez le correctement pour son travail.
En éducation positive, le chien peut faire ce qu’il veut
Nous avons également cette image de l’éducateur bisounours qui laisse tout passer à son chien
sans jamais le sanctionner. Et pourtant, nous sommes loin de cette idée reçue également. Travailler en respectant les émotions de son chien ne veut pas dire porte ouverte à tous les mauvais comportements. Cela signifie juste que le chien est plus écouté et respecté en fonction de ses besoins en tant qu’individu.
Cela risque t’il d’en faire un chien capricieux ? Non et au contraire. Si nous forçons notre chien à travailler alors qu’il n’est pas prêt, il risque
d’être moins concentré pendant sa séance, ou prendra plus de temps à s’engager la fois suivante. Il travaillera effectivement avec vous, mais par le biais de la contrainte et ce n’est pas ce que nous cherchons en éducation positive. Cette notion de choix est encore très controversée. Mais elle permet pourtant de juger de l’état émotionnel du chien.
Si votre chien ne s’engage pas avec vous pendant un entraînement ou de façon générale dans la vie quotidienne, ne faudrait il pas se remettre en question sur sa façon de travailler avec son chien ?
Les éducateurs positifs ne montrent pas leur travail
Il est évident que l’éducation positive est un travail qui prend plus de temps car nous n’allons pas forcer le chien à travailler dans des situations qui lui seront trop inconfortables. Nous n’allons pas faire des montages de vidéos Hollywoodienne et montrer un avant / après spectaculaire en seulement quelques jours. L’éducation positive n’est effectivement pas impressionnante à voir. Car le travail va être long, progressif et avancera en fonction du chien. Le but du jeu n’est pas de faire déclencher le chien en ayant pour objectif de le casser par la suite.
Il est effectivement intéressant de trouver la limite du chien afin d’adapter le plan de travail par la suite et savoir d’où commencer. Mais l’idée étant de garder le chien dans un état émotionnel positif pendant son apprentissage.
Le but de travailler par le biais de techniques bienveillantes envers l’humain et le chien est que la séance soit agréable. Et que le chien ait envie de continuer la fois suivante sans se résigner. Un éducateur canin travaillant en éducation bienveillante envers le chien peut tout à fait montrer son travail. Et ce afin d’expliquer ses techniques éducatives. Mais cela sera un montage de plusieurs séances sur peut être plusieurs mois. Et non pas un film d‘une seule séance. Il faut aussi savoir qu’un éducateur canin engagé dans sa séance n’aura pas forcément le réflexe de sortir son téléphone systématiquement dès que le chien fait quelque chose de bien. Tout simplement car nous sommes concentré sur notre travail avec notre client à l’instant T.
Pour conclure, ces clichés sur l’éducation positive ne devraient plus être d’actualité. Car le milieu du chien est un milieu qui évolue en permanence. Alors plutôt que d’attaquer les nouvelles avancées et techniques de travail d’autrui sans réfléchir. Ne faudrait il pas plutôt discuter et progresser ensemble pour eux ?
Une chose est certaine, on aime tous être caressés dans le sens du poil ! Lisez donc notre article pour vous aider a prendre bien soin du pelage de votre toutou.