La question de l’impact écologique d’avoir un chien est complexe et dépend de nombreux facteurs liés à la consommation des ressources, aux habitudes des propriétaires et aux alternatives mises en place.
Voici une analyse pour mieux comprendre les impacts écologiques associés à la possession d’un chien et comment réduire leur empreinte carbone.
L’alimentation, l’impact écologique le plus important
En effet, l’alimentation représente l’un des plus grands impacts écologiques lorsqu’on possède un carnivore. Les aliments pour chiens sont essentiellement à base de viande. Ils sont souvent issus de l’élevage industriel, qui est un secteur fortement émetteur de gaz à effet de serre. La production et le transport de l’alimentation industrielle (croquettes ou pâtées) nécessitent de l’énergie qui entraîne également des émissions de CO₂.
Pour réduire l’impact des protéines animales, vous pouvez opter pour des croquettes contenant des protéines animales issues de sources durables et écologique (pêche responsable, élevage éthique). Certaines marques proposent désormais des croquettes à base de protéines alternatives, comme les insectes, qui ont une empreinte carbone bien plus faible.
Une autre façon de réduire l’impact qu’engendre l’alimentation, c’est de confectionner soi-même les repas de son chien. Vous pouvez acheter votre viande et vos légumes chez un agriculteur proche de chez vous. Il est tout à fait possible de cuisiner pour son chien, on appelle cette façon de l’alimenter, la « ration ménagère ». Si les repas sont essentiellement de la viande et des os crus, il s’agit du BARF. Renseignez vous auprès d’un vétérinaire nutritionniste pour élaborer les rations et éviter les carences pour votre chien.
Acheter des accessoires et des produits cosmétiques éthiques et écologiques
Qu’ils s’agissent des jouets, des laisses ou colliers, des paniers, des vêtements pour chiens, ou encore des shampooings. Ou tous autres produits cosmétiques, ces accessoires peuvent générer des déchets plastiques ou chimiques. Le meilleur moyen d’être attentif à l’impact qu’ils engendrent sur l’environnement, c’est d’acheter des accessoires durables ou des cosmétiques bio.
Privilégiez les accessoires fabriqués à partir de matériaux recyclés ou naturels (jouets en corde de chanvre, laisses en coton biologique, paniers en osier). Et de fabrication française. Vous pouvez aussi réparer ou réutiliser autant que possible, au lieu de remplacer et d’acheter du neuf.
Pour les chiens qui apprécient de mâchouiller ou de déchiqueter, il est possible d’utiliser des matériaux qui se trouvent dans la poubelle recyclable. Comme les bouteilles en plastique ou encore les emballages en carton. Vérifiez seulement que votre chien n’avale pas trop de matière.
Fabriquez vous-même des jouets faits maison à partir de matériaux recyclés. Comme par exemple, de récupérer des vieux tissus pour faire une corde à nœuds. Ou des vieux vêtements en polaires pour faire un tapis de fouille.
Pensez aussi à réduire la surconsommation en n’achetant que l’essentiel, cela permet d’être plus respectueux de notre planète. En effet, un chien n’a pas besoin d’une multitude de jouets ou d’accessoires pour être heureux.
Les éléments à considérer avant d’adopter un chien
Si vous êtes préoccupé par l’impact environnemental, l’adoption d’un chien de refuge évite, en quelque sorte, de contribuer à faire naître davantage de carnivore. Cependant, cette façon de voir les choses est discutable. Puisque les éleveurs consciencieux qui ont à cœur de faire perdurer une race ne sont pas les responsables des chiens qui se trouvent dans les refuges.
D’ailleurs, les chiens de race (LOF) n’y sont présents qu’en minorité. Dans une autre mesure, il est davantage question de choisir une race adaptée qui nécessitent moins de ressources, surtout en termes de nourriture, que d’autres. Les grands chiens, bien évidemment, consomment davantage que les plus petites races.
Réduire les transports liés au chien
Lorsque l’on a une âme écologique, on sait que les déplacements en voiture pour aller promener son chien participent aux émissions de gaz à effet de serre. Il est donc question de limiter les trajets en voiture qui ne sont pas essentiels.
Privilégiez les chemins autour de chez vous pour les promenades. Ou alors, vous pouvez profiter d’un déplacement pour faire vos courses en emmenant votre chien et en vous promenant le long du trajet.
L’impact écologique positif des chiens
Bien qu’ils aient un impact environnemental, les chiens jouent aussi un rôle bénéfique dans certains contextes. Ils sont bien souvent le seul lien entre la vie de leur humain et la nature. En effet, les chiens nous poussent à être plus en connexion avec la part animale qu’il y a en nous. Mais aussi de faire corps avec la nature qui nous entoure. Il n’est donc pas rare que des propriétaires se sensibilisent à l’écologie grâce à leur chien.
Ce dernier permet aussi d’avoir un lien social avec d’autres passionnées et d’effectuer des activités natures avec leur chien, tel que le cani ou VTT-cross, qui n’engendrent aucune pollution.
Gérer les déjections du chien
Les excréments des chiens sont une source de pollution, notamment dans les endroits très fréquentés par eux. C’est pourquoi, lors des balades dans les espaces publics, vous devez vous munir de sacs à crotte biodégradables pour vous débarrasser des déjections de votre chien sans polluer. A la maison, vous pouvez les jeter dans le compost.
Pour conclure sur l’impact écologique d’avoir un chien
Posséder un chien a indéniablement un impact écologique. Mais cela ne signifie pas que c’est incompatible avec un mode de vie respectueux de l’environnement. En faisant des choix responsables (alimentation, gestion des déchets, accessoires durables), vous pouvez significativement réduire l’empreinte écologique de votre compagnon.
Il est également important de considérer les bénéfices indirects qu’un chien peut apporter en termes de mode de vie plus actif et équilibré avec la nature.
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