5 faits étonnants sur les chiens que vous ne connaissez probablement pas. Pensez-vous que vous connaissez tout ce qu’il y a à savoir sur les chiens? Détrompez vous ! Découvrez ces 5 faits intéressants dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler !
Le temps
Les chiens ont la notion du temps. Les études de ces dernières années prouvent qu’un chien a bien la notion du temps ! Et oui, Rex et Médor peuvent savoir si vous mettez plus de temps que d’habitude à leur servir leur repas. Ou si vous rentrez plus tard de votre travail ! La plupart des maîtres en avaient déjà fait l’expérience, mais rien ne le prouvait réellement scientifiquement, car peu d’études s’y étaient intéressées ! Il a été prouvé qu’ils connaissent la différence entre une heure et cinq. S’ils y sont conditionnés, ils peuvent prédire des événements futurs, tels que le temps de marche régulier.
Cette étude qui fait suite à beaucoup d’autres en parallèle, a été menée par la Northwestern University. Elle a pu mettre en évidence des preuves évidentes sur la capacité des animaux, dont le chien, à concevoir le temps qui passe. Capacité que l’on a cru longtemps valable que pour l’être humain.
C’est en examinant le cortex entorhinal médial du cerveau (ou se trouve tout un réseau étendu de la mémoire , de la navigation et de la perception du temps), que les chercheurs ont découvert un ensemble de neurones jusqu’alors inconnu. Cet ensemble de neurones s’excite lorsque le chien attend.
Voir notre article : Mon chien a-t-il la notion du temps ?
Le chien ressent bien les mêmes émotions que nous
Le chien en tant qu’animal social est doté des émotions fondamentales comme l’humain. Parmi ces émotions primaires nous retrouverons : la joie, la tristesse, la peur, la colère. Ces émotions donnent 3 stratégies d’action : Action Proactive (joie et colère), Action d’évitement (peur), Inhibition de l’action (tristesse). Elles sont liées elles-mêmes à des émotions plus intenses comme l’euphorie (la joie), la rage/fureur (la colère), la panique/terreur (peur), la détresse (tristesse). Ces émotions amènent aux humeurs qui sont l’aspect intérieur du chien : la dépression (tristesse- ne plus avoir d’initiatives, ne pas bouger, ne pas jouer), Hyper action (hyper agressivité, hyper excitation), anxiété (peur).
Une mini interview du comportementaliste Joël Dehasse qui vous explique ça en détail : https://www.youtube.com/watch?v=YGz6uM6hSEc
Chaque truffe est unique
Leur truffe est une empreinte digitale, unique ! L’homme possède ce qu’on appelle des dermatoglyphes. Ce sont ces petits sillons qui forment des dessins particuliers sur nos doigts. Les chiens ont quelque chose d’équivalent sur leur truffe ! La disposition de ces petites crêtes est déterminée par la génétique. Ces motifs restent fixes tout au long de la vie et sont uniques à chaque individu. Nous pourrions donc identifier à coup sur chaque chien si un fichier d’empreintes était créé.
Les teckels étaient à l’origine élevés pour combattre les blaireaux
Au XVIe siècle, Jacques du Fouilloux consacre un chapitre de son œuvre “La Vénerie” à des chiens de travail utilisés pour la chasse au blaireau. Il en fait la description suivante: Chiens assez longs, relativement bas sur pattes, aux oreilles pendantes et à la queue portée haute et recourbée.
Chien de blaireau au travail d’après “La Vénerie” de Jacques du Fouilloux, 1561.
En 1700, l’allemand Holberg décrit les ancêtres des teckels dans un chapitre intitulé “Les chiens de blaireau, de loutre et de castor”. Il précise notamment que diverses variétés sont utilisées pour chasser sous terre et que les Français les appellent “bassets” à cause de leurs pattes courtes et de leur corps allongé.
Le teckel, originaire d’Allemagne, a un nom qui parle bien de ces origines. En effet, son nom vient du mot Dachs, blaireau en allemand, par l’intermédiaire de Dachselhund chien à blaireau. Pas étonnant qu’ils aient parfois la réputation d’être tenaces car il en fallait pour tenir tête aux blaireaux.
Les chiens russes prennent le métro seuls
Les chiens errants de Moscou en Russie ont appris à utiliser le métro et à descendre à des arrêts spécifiques à la recherche de nourriture. A Moscou, les habitués du métro rencontrent chaque matin ces utilisateurs un peu particuliers. Des chiens errants provenant de la banlieue de Moscou prennent de façon routinière le métro pour aller en ville à la recherche de nourriture.
Une fois la journée terminée, ils reprennent le métro en sens inverse et rejoignent leurs pénates dans leurs banlieues. Des scientifiques ont observé cet étrange phénomène et ont remarqué que les chiens allaient jusqu’à s’entraider l’un l’autre pour être certains de descendre à la bonne station. Comment font-ils pour savoir à quelle station descendre? Ils parviennent en fait à juger la durée pendant laquelle ils doivent rester dans le métro. Ce qui met en lien direct la notion du temps dont nous parlions plus haut.
Chloé Fesch partage avec vous des pensées sur les hommes et les animaux dans cet article a lire absolument !